Aston Martin, le constructeur des voitures de sport préférées de James Bond, a annoncé jeudi qu'il allait supprimer jusqu'à 295 emplois, soit plus de 10 % de ses effectifs, pour se restructurer avant le lancement de nouveaux modèles.

«Aston Martin a commencé les consultations avec (le syndicat) Unite, et les deux parties travaillent ensemble pour limiter autant que possible les licenciements secs. La fourchette haute des postes concernés est de 295», a déclaré une porte-parole du constructeur britannique, qui emploie 2100 personnes.

«La société espère réduire ce nombre en proposant des départs à la retraite anticipés, des départs volontaires et en ne compensant pas certains départs», a ajouté la porte-parole.

Les licenciements doivent concerner d'abord des postes administratifs et non la production, aujourd'hui concentrée dans l'usine de Gaydon, dans le centre de l'Angleterre.

Le Britannique Andy Palmer, venu de Nissan, avait rejoint l'an dernier le prestigieux fabricant de voitures de sports qui, selon la presse britannique, accumule les pertes.

Le constructeur, vieux de 102 ans, cherche à se diversifier avec le développement de modèles électriques ou le lancement prochain d'un multisegment, ces véhicules placés entre la berline et le VUS, au succès fulgurant.

Pour cela, il a levé au printemps 200 millions de livres (401 millions CAN) auprès de ses actionnaires privés.