Le premier constructeur automobile américain, General Motors (GM), a annoncé mardi avoir vendu 2,4 millions de véhicules à travers le globe au premier trimestre, en hausse de 2% sur un an, tirée notamment par la Chine devenue son premier marché.

«Nos marques connaissent une véritable dynamique en Chine, aux États-Unis et en Europe de l'ouest, ce qui permet de compenser des conditions difficiles dans d'autres marchés comme la Russie et le Brésil», résume la directrice générale Mary Barra, citée dans un communiqué.

La hausse des ventes est de 9,4% en Chine à 961 135 véhicules écoulés. Pékin, qui est devenu le premier marché automobile mondial, voit les grands constructeurs s'y livrer une guerre sans merci pour avoir les faveurs des conducteurs locaux.

Aux États-Unis, GM, jadis un des symboles du triomphe de l'industrie américaine, a vendu 648 039 véhicules, en hausse de 5,3% sur un an.

Si ses deux premiers marchés se portent bien, le troisième, le Brésil, est au plus mal: les ventes trimestrielles y ont chuté de 18,2% sur un an à 111 824 unités, entraînant toute la région Amérique du sud (-15% à 179 492 véhicules).

En Europe, GM a vendu 291 582 unités, en chute de 13,6% sur un an. Le recul cache toutefois la bonne santé de la partie occidentale du continent et de la marque Opel/Vauhall (+3%).

À l'exception de Chevrolet dont les ventes tous modèles confondus ont diminué de 4,3%, le reste est dans le vert: GMC (+14,5%), Buick (+7,6%) et même Cadillac récolte déjà les fruits de son plan de relance avec une augmentation trimestrielle de ses ventes de 2,5%.

Le secteur automobile profite actuellement de faibles prix de l'essence à la pompe et d'une abondance de liquidités qui rend le crédit plus facile.