La fusion en cours entre le groupe automobile Fiat et l'Américain Chrysler est en bonne voie, la totalité du montant des «droits de retrait» exercés par les actionnaires n'atteignant pas le couperet des 500 millions d'euros, s'est réjouie vendredi l'entreprise italienne.

Dans un communiqué, Fiat, qui détient depuis janvier 100 % de Chrysler, s'est dit «proche de conclure le processus de détermination du nombre d'actions pour lesquelles le droit de retrait a été exercé par les actionnaires de Fiat».

Ce «droit de retrait» était l'une des conditions techniques auxquelles le projet de fusion était soumis, le feu vert des actionnaires ayant été obtenu le 1er août.

Le 12 août, Fiat avait fait savoir que si le seuil fatidique des 500 millions d'euros était atteint, une nouvelle assemblée générale extraordinaire serait probablement convoquée pour approuver un nouveau projet avec des conditions révisées.

Au terme du processus, Fiat deviendra une société de droit néerlandais, Fiat Investments NV, laquelle sera elle-même rebaptisée Fiat Chrysler Automobiles (FCA) et cotée à New York.

Dans son communiqué, Fiat explique que les opposants au projet avaient jusqu'au 20 août pour envoyer par lettre recommandée le nombre des actions avec lesquelles ils exerceraient leur droit de retrait.

«Sur la base des communications et des certifications reçues, Fiat a établi que la limite de 500 millions d'euros n'avait pas été dépassée», affirme le communiqué.

Son administrateur délégué, Sergio Marchionne, s'est déclaré «rassuré sur le fait que la grande majorité de nos actionnaires continuent à nous faire confiance».