Les ventes automobiles ont de nouveau progressé le mois dernier aux États-Unis, dopées d'une part par les pick-up grâce à la reprise du secteur de la construction, de l'autre par les petites voitures et les économies de carburant qu'elles permettent.

Les ventes ont augmenté de 8% sur un an à 1,44 million de véhicules aux États-Unis le mois dernier, d'après le cabinet spécialisé Autodata.

Cette performance «illustre à quel point l'industrie automobile est l'une des plus résilientes de l'économie» américaine, a noté Jessica Caldwell, analyste du site internet spécialisé Edmunds.com.

Les ventes du numéro un américain General Motors (GM) ont augmenté de 3,1% sur un an à 252 894 unités, dopées par la marque de luxe Cadillac, qui affiche un spectaculaire bond de 40%, confirmant le succès des derniers modèles lancés et le succès des efforts de redressement.

C'est mieux que ne l'attendait Edmunds.com (+1,9%) et ce sont les meilleures ventes du groupe depuis septembre 2008.

Les ventes de véhicules lourds (SUV, pick-ups) du groupe ont pris 15% sur un an le mois dernier.

«C'est un superbe moment pour les acteurs du marché des véhicules lourds. La reprise du logement, les prix relativement stables de l'essence et la demande pour des achats qui avaient été longtemps repoussés ont aidé à augmenter la part de ce segment sur l'ensemble des ventes du secteur», a commenté Kurt McNeil, l'un des responsables des ventes du groupe, lors d'une conférence d'analystes.

«Nous avons deux segments très différents qui se distinguent cette année, soutenus par des facteurs très différents: les véhicules compacts et les gros pick-up», a renchéri Erich Merkle, analyste de Ford, ajoutant que les pick-up avaient notamment bénéficié de «la reprise de la construction et des services pétroliers, ainsi qu'une demande sous-jacente qui avait été reportée» jusqu'ici.