Le constructeur automobile japonais Toyota va faire des offres de départ en retraite anticipée à 2000 personnes aux États-Unis, principalement dans son usine du Kentucky, au centre du pays, mais ces salariés seront remplacés, a indiqué vendredi à l'AFP un porte-parole.

Ces 2.000 personnes représentent 10% du total de la main d'oeuvre du premier constructeur mondial aux États-Unis. Le groupe ne sait pas encore combien de personnes accepteront l'offre de départ, mais mise sur 20% environ, soit 400 personnes, a expliqué Mike Goss, un porte-parole.

Il a insisté sur le fait que ce n'était pas une réduction d'effectifs et que les employés seraient remplacés. Ce plan n'est «pas du tout une mesure de réduction des coûts» mais une manière de gérer «les réductions naturelles d'effectifs», a-t-il détaillé.

«Dans notre usine du Kentucky, qui a ouvert il y a 25 ans» et qui emploie 6.500 personnes, «beaucoup de gens ont 25 années d'ancienneté et sont donc éligibles pour bénéficier» des prestations de retraite du groupe, a poursuivi M. Goss.

«Nous voulons éviter d'avoir plusieurs milliers de personnes qui partent en même temps et souhaitons étaler les départs en retraite dans le temps», a-t-il expliqué.

De manière générale, Toyota embauche aux États-Unis, où il accélère sa production de moteurs, de transmissions, et de certains modèles de voitures, a encore fait valoir M. Goss.