Stephen Girsky le directeur général intérimaire de GM Europe, a affirmé jeudi dans un entretien au New York Times que le groupe préparait une réduction «importante» de ses effectifs administratifs en Europe, où il accumule les pertes.

Il n'a pas voulu faire de commentaires sur la possibilité que des usines soient fermées mais a dit que le groupe voyait «des opportunité de retirer un grand nombre de personnes des fonctions administratives», a-t-il dit, en particulier dans l'encadrement.

GM emploie environ 40 000 personnes en Europe, dont la moitié en Allemagne. Un tiers des effectifs européens sont des emplois administratifs.

Pour rentabiliser les usines de la division Opel/Vauxhall, M. Girsky a notamment souligné que le groupe étudiait la façon d'augmenter la production en Europe et précisé qu'une piste serait d'y fabriquer des véhicules «non-Opel», notamment de la marque Chevrolet.

Vendredi, le directeur financier de GM, Dan Amman, avait estimé que le redressement serait «douloureux, plus compliqué, plus long dans le secteur en Europe que ça ne l'a été ici» aux Etats-Unis.

Interrogé sur la meilleure manière d'y remédier, entre des fermetures d'usines, des réductions des équipes ou d'autres mesures, M. Amman avait répondu: «c'est tout cela», évoquant toutefois «un ordre naturel» pour envisager les mesures.

«Des fermetures d'usines sont des choses qui sont mises en place sur des périodes correspondant au cycle de vie des produits», avait-il notamment souligné.

Les pertes de GM [[|ticker sym='GM'|]] en Europe qui durent depuis de nombreuses années se sont aggravées avec la crise sur le Vieux Continent. Le constructeur est en discussions avec les représentants des salariés d'Opel sur des mesures d'économie.

Il n'a donné aucun détail, mais la presse a évoqué des suppressions de postes ou la fermeture de l'usine allemande vieillissante de Bochum (ouest). Ce site fabrique le modèle Zafira, dont la production doit cesser fin 2016.