Le constructeur automobile américain Chrysler a annoncé mercredi une hausse de 13% sur un an de ses ventes aux États-Unis pour le mois de juillet, à 126 089 unités, «les meilleures ventes pour ce mois depuis 2007».

C'est plus que ne le prévoyait le site spécialisé Edmunds.com (122 301 unités) et le 28e mois consécutif de croissance des ventes.

Toutes les marques du constructeur (groupe Fiat) ont vu leurs ventes progresser, tirées par celles de la marque Chrysler (+35%), celles de Jeep et Dodge étant les moins élevées (+7% et +6% respectivement). «Juillet a été un autre mois robuste pour Chrysler», a commenté Reid Bigland, directeur des ventes du groupe. Les ventes de la petite Fiat 500 ont augmenté de 22% sur un an.

«Le rythme des nouvelles ventes de véhicules est resté stable aux États-Unis malgré les nouvelles économiques mitigées», a commenté Jesse Toprak, vice-président du site spécialisé TrueCar.com.

Selon lui, les ventes des constructeurs japonais devraient comme Chrysler afficher une hausse à deux chiffres de leurs ventes, tandis que celles de Ford et GM sont attendues quasi inchangées.

Par ailleurs, les ventes du constructeur automobile américain Ford ont reculé de 3,8% sur un an à 173 966 unités en juillet aux États-Unis, en particulier les gros modèles et les véhicules utilitaires.

C'est moins qu'attendu par le site spécialisé Edmunds.com, qui tablait sur 175 791 unités.

Les ventes du premier constructeur automobile américain, General Motors, ont reculé de 6,4% sur un an aux Etats-Unis au mois de juillet à 201 237 unités, moins qu'attendu par les analystes, qui prévoyaient des ventes inchangées.

Toutes les marques du groupe (Chevrolet, GMC, Buick) ont reculé à l'exception de l'enseigne haut-de-gamme Cadillac, qui a effectué un net rebond (+21%).

Les ventes de Toyota ont bondi de 26% sur un an au mois de juillet aux États-Unis à 164 898 véhicules, mais sont malgré tout ressorties inférieures aux prévisions du site internet spécialisé Edmunds.com, qui tablait sur 169 617 unités.

Le numéro un mondial continue de rattraper deux années calamiteuses en 2010 et 2011 en raison d'un rappel mondial de quelque 12 millions de véhicules qui avait érodé sa réputation et ses ventes, tandis que le tremblement de terre massif au Japon et les inondations en Thaïlande avaient perturbé sa chaîne d'approvisionnement.