De solides ventes aux États-Unis et au Canada ont permis à Chrysler d'enregistrer un bénéfice net de 436 millions $ US au deuxième trimestre.

Il s'agit d'un véritable renversement de situation par rapport à la même période il y a un an, alors que le géant de l'automobile a encaissé une perte nette de 370 millions $ US, principalement parce qu'il refinançait des prêts d'urgence du gouvernement.

Le constructeur automobile, qui appartient maintenant en majorité à la société italienne Fiat, a également maintenu sa prévision d'un bénéfice net de 1,5 milliard $ US pour cette année.

Une telle performance aurait été impensable il y a trois ans, alors que Chrysler s'est presque retrouvé sans fonds et a eu besoin d'une aide gouvernementale pour survivre.

Chrysler tire profit de sa dépendance au marché nord-américain de l'automobile et de sa faible présence ailleurs dans le monde.

Les autres constructeurs perdent de l'argent en Europe et voient leurs ventes ralentir en Chine et en Amérique du Sud. Mais plus de 75 pour cent des ventes de Chrysler proviennent des États-Unis, le Canada représentant environ 12 pour cent.

Les ventes sont en hausse dans les deux pays voisins depuis trois ans.

Les revenus de Chrysler ont augmenté de 23 pour cent au deuxième trimestre, à 16,8 milliards $ US.

Le constructeur a vu ses ventes grimper de 30 pour cent aux États-Unis durant la période. Sa part du marché américain est passée de 10,1 pour cent, il y a un an, à 11,5 pour cent.

Au Canada, les ventes de Chrysler ont augmenté de sept pour cent durant la première moitié de l'année, à un peu plus de 130 000 unités.