Les procédures de banqueroute demeurent envisageables pour le fabricant automobile suédois en difficulté Saab après que l'ancien propriétaire General Motors ait indiqué samedi que les propositions présentées jusqu'ici pour remettre la marque sur pied étaient inacceptables et ne recevraient aucun appui.

Saab, sise à Trollhattan, en Suède, a été achetée par le groupe néerlandais Swedish Automobile NV en 2010, et doit se présenter en cour lundi pour déterminer si elle quittera ou non la protection contre ses créanciers.

Cela signifie que si Saab ne présente pas un plan de restructuration viable, les procédures de faillite devraient débuter.

En raison de son état financier précaire, la production de Saab est à l'arrêt depuis des mois et l'entreprise peine à payer ses fournisseurs et ses 3700 employés.

Plus tôt cette année, les compagnies chinoises Zhejiang Yougman Lotus Automobile et Pang Da Automobile Trade Company ont dit être prêtes à acheter la marque pour 135 millions $ US, mais l'entente a été bloquée par GM en raison d'inquiétudes concernant les licences technologiques et des contrats de production qu'elle possède avec Saab. Depuis, la marque a tenté de trouver des solutions alternatives.

Dans un courriel envoyé samedi à l'Associated Press, le porte-parole de GM, Jim Cain, a mentionné que les propositions déposées jusqu'ici n'étaient pas foncièrement différentes de ce qui avait été proposé à General Motors et rejeté.

Contrairement à ce qu'a dit le président-directeur général de Swedish Automobile, Victor Muller, M. Cain a affirmé que le consentement de GM était nécessaire pour que Saab aille de l'avant. Un consentement, dit-il, qui risque de ne pas se présenter.