Le ministre des Finances, Jim Flaherty, ne regrette pas d'avoir sauvé la mise avec General Motors à coups de milliards de dollars, même si le gouvernement ne devait pas récupérer l'entièreté des sommes investies.

Relativement à l'appel public à l'épargne de GM visant à amasser des fonds auprès d'investisseurs privés, le ministre a indiqué mardi qu'Ottawa et le gouvernement ontarien n'avaient pas encore décidé s'ils mettraient certaines de leurs propres actions en vente.

S'ils vont de l'avant, cela signifierait que les deux ordres de gouvernement récupéreraient une partie des 9 milliards $ investis dans GM dans le cadre du plan de sauvetage de l'industrie automobile de l'année dernière.

M. Flaherty a affirmé qu'il y aurait ainsi un certain rendement sur l'investissement, tout en ajoutant qu'il y aurait d'autres occasions dans l'avenir.

Récemment, le chef de la direction de GM, Daniel Akerson, a mentionné que les contribuables pourraient devoir attendre quelques années avant de récupérer leur investissement dans la compagnie.

En réponse à une question, M. Flaherty a fait valoir que le sauvetage avait valu la peine même si les gouvernements ne devaient pas retrouver tout l'argent investi. Il a soutenu que les mesures avaient sauvé l'industrie et des milliers d'emplois.