Le constructeur automobile américain General Motors, qui a émergé d'une procédure de faillite l'été dernier, s'est donné mercredi «une chance raisonnable» d'engranger des bénéfices dès cette année.

«Je crois que nous avons une chance raisonnable d'être bénéficiaires cette année», a déclaré le directeur financier Chris Liddell à quelques journalistes réunis dans le fief du constructeur à Detroit.

«Les pré-conditions pour le succès sont extrêmement bonnes», a ajouté M. Liddell, qui a rejoint GM en janvier après avoir été directeur financier de Microsoft.

M. Liddell a vanté une structure de coûts «en bien meilleur état» qu'auparavant grâce à la restructuration, et un bilan «relativement solide vu ce que la société a traversé ces deux dernières années».

Le directeur financier a toutefois averti que «plusieurs facteurs» pèseraient sur une décision en faveur d'un éventuel retour en Bourse.

Une telle opération au deuxième semestre 2010 «est toujours possible», a-t-il dit. «Il faut que les conditions soient bonnes, que l'économie soit raisonnablement solide et que le marché soit bon».

«On ne veut pas débarquer dans un marché qui ne soit pas réceptif», a-t-il ajouté, précisant vouloir éviter la contrainte d'un calendrier, pour trouver «le bon moment».

Enfin, interrogé sur les parts du gouvernement dans GM, qui représentent actuellement 61% du capital, M. Liddell a estimé qu'il faudrait «plusieurs années» pour réduire cette participation. «Une entrée en Bourse n'est que la première étape de la vente des parts du gouvernement», a-t-il dit.