Deux des principales ressources du Québec, l'électricité et l'aluminium, se sont associées pour faire avancer plus rapidement des projets de véhicules électriques.

Un projet important devrait être annoncé dans les prochaines semaines, a indiqué hier le directeur général du Centre national du transport avancé (CNTA), Pierre Lavallée.Le CNTA et la Société de la vallée de l'aluminium ont signé une entente de collaboration pour développer des composantes pour des véhicules électriques. «Ce ne sont pas des automobiles, a précisé Pierre Lavallée, mais des véhicules de niche et ce sont des projets très concrets».

Il s'agit d'un mariage de raison entre l'électricité et l'aluminium. «Pour chaque kilogramme d'aluminium substitué dans une automobile, on évite 20 kilos d'émissions de GES au cours de la vie utile du véhicule», a illustré Luc Roby, directeur de la Société de la vallée de l'aluminium, un organisme de promotion de l'utilisation du métal dans la fabrication de produits à valeur ajoutée.

M. Lavallée, a indiqué dans un communiqué qu'il est «urgent d'accélérer le développement de la filière industrielle du véhicule électrique».

Le communiqué ajoute que la cible de réduction des gaz à effet de serre (GES) formulée par le premier ministre Jean Charest - soit 20% sous les niveaux de 1990 d'ici 2020 - obligera le secteur des transports (qui représente 40% des émissions québécoises) à une amélioration radicale de sa performance éco-énergétique.

À titre d'indicateur, précise le communiqué, pour chaque kilogramme d'aluminium substitué dans une automobile, on évite 20 kilos d'émissions de GES au cours de la vie utile du véhicule.

Les expertises combinées du CNTA, de la SVA et d'entreprises québécoises devraient permettre de lancer des projets majeurs de fabrication de véhicules ou de composantes, qui seront annoncés au cours des prochaines semaines, conclut le communiqué.