General Motors veut supprimer environ 8300 emplois dans ses filiales allemande et britannique d'Opel et Vauxhall, envisage la fermeture de son usine belge d'Anvers et compte rembourser d'ici 2014 l'aide des gouvernements européens, selon des documents obtenus jeudi par l'Associated Press.

Dans ce «plan de viabilité» sur lequel il consulte les autorités européennes, le constructeur automobile américain propose la suppression de 6650 postes dans les usines et la fermeture du site anversois d'Opel au premier semestre 2010, tout en assurant qu'aucune décision définitive n'est prise à ce sujet.

Le nouveau patron d'Opel et Vauxhall, Nick Reilly, a déclaré qu'un groupe de travail étudierait l'avenir «incertain» de l'usine d'Anvers. Il avait évoqué il y a quelques jours un chiffre plus élevé d'environ 9000 postes supprimés.

GM espère obtenir une aide des gouvernements européens pour ce plan de restructuration dont il estime le coût à 3,3 milliards d'euros et prévoit «le remboursement des prêts gouvernementaux d'ici 2014».

Le ministre allemand de l'Économie, Rainer Bruderle, a critiqué ce programme mercredi, estimant qu'«il ne répond à aucune des questions importantes concernant l'avenir d'Opel», et notamment la marge dont disposera la marque allemande dans la définition de ses modèles et la place des technologies moins dommageables pour l'environnement.

GM a promis de fournir un plan détaillé pour ses opérations en Europe d'ici au milieu du mois.