Le constructeur automobile américain General Motors table sur environ 10 000 supressions d'emplois chez Opel, sa filiale européenne qui emploie actuellement plus de 50 000 personnes en Europe, a déclaré mercredi le vice-président John Smith.

 General Motors a décidé mardi de garder Opel en son sein, au lieu de le vendre comme c'était prévu. Le groupe américain veut maintenant restructurer Opel lui-même.

   Il veut réduire les coûts de 30% dans sa filiale, ce qui se traduira par environ 10 000 suppressions d'emplois, a expliqué M. Smith lors d'une conférence téléphonique avec des journalistes européens.

   Opel produit en Allemagne, où travaillent la moitié de ses salariés, en Espagne, en Belgique, en Pologne et au Royaume-Uni, sous la marque Vauxhall.

   

   General Motors a promis de présenter «très bientôt» un plan de restructuration détaillé pour Opel. M. Smith a exprimé l'espoir que le gouvernement allemand, qui n'a pas caché mercredi sa colère devant la volte-face du groupe américain, «trouve des mérites» à ce plan.

   La réaction de Berlin, qui soutenait la cession d'Opel au canadien Magna, «est compréhensible», a estimé M. Smith, qui a souligné les réactions positives en provenance de Londres, Varsovie et Madrid.