Le constructeur américain General Motors (GM) a fait savoir mercredi que son plan de restructuration avançait comme prévu, alors qu'il tente de renouer avec les bénéfices après le plan de sortie de faillite gouvernemental, mais il souligne que certains risquent persistent.

«Nous atteignons nos objectifs», a affirmé le directeur général du groupe Fritz Henderson lors d'une conférence téléphonique sur les progrès du groupe depuis les 90 jours ayant suivi sa sortie de faillite. «Les choses les plus importantes sur lesquelles nous devons travailler sont la manière dont nous entendons conquérir le marché et changer de culture» d'entreprise, a-t-il expliqué.

GM espère achever sa restructuration (y compris la vente de ses marques Hummer, Saab et Opel ainsi que la suppression des marques Saturn et Pontiac) d'ici la fin de l'année, a poursuivi Henderson.

Le constructeur sera en mesure d'afficher des progrès substantiels dans sa structure de coûts lors de la présentation de ses résultats en novembre, a-t-il promis.

M. Henderson a répété que son groupe avait l'intention de se ré-introduire en Bourse courant 2010, mais que la date dépendrait des conditions de marché.

La part de marché mondiale de GM a augmenté de 0,3 point à 11,9% au troisième trimestre comparé à la première moitié de l'année, mais elle reste sous le niveau de 12,4% qui avait été atteint en 2008, a-t-il détaillé.

La part de marché aux États-Unis a également considérablement baissé à 19,5% contre 22,1% en 2008, mais M. Henderson a dit croire beaucoup dans le potentiel des modèles récemment lancés par GM.

Dans un communiqué, GM a toutefois averti que «des difficultés persistent», notamment «le rythme incertain de la reprise aux États-Unis et dans le secteur automobile, la capacité de l'entreprise à reconquérir les acheteurs et à terminer ses mesures de restructuration».