Un consortium américain, mené par d'anciens dirigeants de Ford, est sur les rangs pour l'acquisition du constructeur automobile suédois Volvo, mis en vente par Ford, une opération dans laquelle le chinois Geely fait figure de favori, selon le Financial Times (FT) de lundi.

Le consortium Crown est mené par Michael Dingman, un ancien directeur de Ford décrit par le quotidien financier comme un «spécialiste du redressement d'entreprise», et Shamel Rushwin, un ancien de Ford et Chrysler.

Le financement est entièrement garanti par des fonds américains privés mais le consortium s'efforce d'obtenir le soutien d'investisseurs suédois afin de prouver sa volonté de garder le joyau de l'industrie suédoise dans le pays nordique, ajoute le FT, se basant sur des sources proches de l'opération d'achat.

Le FT qui se base sur une source «bien informée», l'offre de ce consortium est néanmoins inférieure à celle de Geely, qui aurait proposé un peu moins de 2 milliards de dollars (environ 1,4 milliard d'euros), offert par le groupe chinois coté à Hong-Kong.

Mais Crown a comme Geely présenté un plan d'investissements de plus de 3 milliards de dollars pour relancer Volvo, qui a subi une perte de 213 millions de dollars au deuxième trimestre, affirme le quotidien citant une autre source proche du dossier.

Ford avait acquis la totalité du capital de Volvo Cars en 1999 pour 6,4 milliards de dollars. Le constructeur américain avait indiqué avoir mis Volvo en vente en décembre.

Le 15 août, la presse suédoise avait dévoilé qu'un consortium, cette fois suédois, était également sur le rangs mais celui-ci peine à rassembler les liquidités nécessaires.