Le constructeur automobile américain General Motors compte signer début octobre les contrats scellant la vente de sa part de 55% dans Opel/Vauxhall au consortium mené par le canadien Magna, a déclaré le directeur général de GM, Fritz Henderson.

Selon lui, il n'y a pas d'obstacles sérieux qui pourraient remettre en cause l'opération, qui devrait être définitivement bouclée vers la fin novembre ou bien à la fin de l'année au plus tard, a précisé le responsable en marge du salon international de l'automobile IAA de Francfort, qui ouvre ses portes jeudi au public.

Il a jugé les restructurations inévitable pour Opel et Vauxhall, dont un retour au bénéfice en 2011, tel que prévu par Magna, lui paraît possible. Mais les restructurations sont inévitables, a-t-il dit jugeant «suffisant» le nombre des supressions d'emplois évoquées par le canadien, soit 10 500 personnes sur quelque 50 000 en Europe.

L'usine d'Anvers en Belgique est «certainement en danger» d'être fermée, a-t-il redit, soulignant toutefois qu'aucune décision définitive n'avait encore été prise.

GM a décidé il y a une semaine de céder 55% de ses parts dans Opel et sa marque britannique jumelle Vauxhall à un consortium mené par Magna, adossé à la banque russe Sberbank. L'américain conservera 35%, les salariés prendront 10%.