Le coprésident de l'équipementier canadien Magna, Siefried Wolf a indiqué lundi prévoir la suppression de 10 500 emplois en Europe chez Opel et Vauxhall, dont il va racheter la majorité à l'américain General Motors.

Il confirmait ainsi des chiffres parus dans la presse ce week-end, mais s'est défendu d'avoir changé ses plans.

L'équipementier a élaboré son concept de reprise avec «une grande attention et le plus grand soin. Je le dis clairement: nous n'avons pas modifié notre concept depuis le 31 mai dernier», a déclaré M. Wolf lors d'une conférence de presse à Francfort.

Les chiffres sont un peu plus élevés que les estimations circulant jusque-là en Allemagne. Jusqu'ici, Magna avait indiqué qu'il pourrait supprimer environ 10 000 des 50 000 emplois des anciennes filiales européennes de General Motors (GM), dont il doit racheter 55% des parts au constructeur européen.

Le ministre allemand de l'Économie, Karl-Theodor zu Guttenberg, avait dit croire à des coupes plus sévères que celles évoquées au printemps par Magna, dans le journal dominical Bild am Sonntag (BamS)