La chancelière allemande Angela Merkel, empêtrée depuis des mois dans sa tentative de sauver Opel, a dit mardi espérer une solution pour le constructeur automobile avant les élections législatives du 27 septembre.

   «J'espère qu'une solution sera trouvée avant les élections législatives», a indiqué Angela Merkel dans un entretien à la chaîne de télévision publique régionale de Bavière.

   La chancelière, qui brigue sa réélection le 27 septembre, a expliqué que la garantie financière que son gouvernement avait apportée pour le sauvetage d'Opel «suffit également pour l'après jour de scrutin».

   Mais une décision prise avant sera «bonne», a-t-elle jugé.

   La chancelière a rompu avec son habituelle prudence politique en promettant de financer à hauteur de 4,5 milliards d'euros un rachat par l'équipementier canadien Magna d'Opel, qui emploie quelque 25.000 personnes en Allemagne, et de sa jumelle britannique Vauxhall.

   Berlin a déjà accordé un crédit de 1,5 milliard à Opel.

   Mais sa stratégie se retourne contre elle, maintenant que l'américain General Motors, maison-mère d'Opel, est redressé financièrement, grâce au soutien du gouvernement américain qui le contrôle à plus de 60%.

   Le groupe de Detroit pourrait même choisir de garder Opel dans son giron.