Le constructeur automobile japonais Toyota (TM) veut toujours se retirer de NUMMI, sa coentreprise qu'il détenait à parts égales avec l'ancien General Motors en faillite et qui est basée en Californie, indique mardi le Wall Street Journal, citant des sources proches du dossier.

Des responsables de Toyota, cités par le quotidien, veulent fermer le site, ce qui permettrait au constructeur japonais de résoudre son problème de surcapacités de production dans un pays où le marché automobile reste très déprimé, et de sortir par ailleurs d'une joint-venture où General Motors n'est plus impliqué. En plein redressement judiciaire, General Motors (GM) avait en effet annoncé fin juin son intention de céder sa part dans cette coentreprise, dans le cadre des opérations de restructuration engagées par le constructeur américain pour pouvoir émerger du régime des faillites.

Le «nouveau» GM qui a émergé de la faillite le mois dernier a été rétréci à ses actifs les plus rentables. Les actifs qui ne font plus partie de son périmètre ont vocation à être liquidés par la justice.

Dans ce contexte, Toyota est en négociations sur le sort de NUMMI avec les autorités gérant les actifs de l'ancien GM.

«Notre sentiment est qu'il faut mettre un terme à la production» de ce site, a indiqué une source proche de Toyota au Wall Street Journal.

Le mois dernier, Toyota avait fait savoir qu'il avait bon espoir de quitter cette coentreprise d'ici la fin août.

Le site partagé par les deux constructeurs a vu le jour en 1984, et représente une capacité de production de 250 000 voitures et 170 000 pickups et 4x4.