Le constructeur automobile américain General Motors (GM), en redressement judiciaire, a obtenu jeudi l'aval de la justice au déblocage de la seconde moitié de l'enveloppe de 30 milliards de dollars de financements nécessaires à son fonctionnement d'ici à sa sortie de faillite.

«Le financement est approuvé», a déclaré le juge des faillites Robert Gerber en charge du dossier.

Ce dernier a écouté brièvement les avocats de plusieurs parties prenantes qui veulent faire valoir leurs droits dans le redressement judiciaire du premier constructeur automobile américain, dont le plan de sortie de faillite prévoit un recentrage sur ses actifs les plus sains et un contrôle à 60% par l'Etat américain.

En échange de cette participation majoritaire de l'Etat, GM a obtenu une promesse de financements publics à hauteur de 30 milliards, dont une première tranche avait été débloquée le 1er juin, au premier jour de l'entrée en faillite du groupe.

Etranglé financièrement, GM a déposé son bilan le 1er juin, emboîtant le pas à son compatriote Chrysler, qui a suivi une procédure de redressement judiciaire lui ayant permis d'émerger du régime des faillites en 40 jours.

Le dossier GM est suivi par un tribunal des faillites à New York, le même où le dossier Chrysler a été géré.