Le chef de la direction du constructeur automobile italien Fiat, Sergio Marchionne, a indiqué que son entreprise avait toujours bon espoir d'acheter l'allemande Opel, même si l'équipementier automobile canadien Magna International [[|ticker sym='T.MG.A|]]  et la banque russe Sberbank sont parvenues à un accord préliminaire.

M. Marchionne a pour objectif de créer un important constructeur automobile à l'échelle internationale en regroupant Chrysler - qui passera sous sa direction lorsqu'elle émergera de la protection de la loi sur les faillites -, Fiat et les filiales européennes de General Motors, comme Opel.

Selon les agences de presse italiennes Ansa et Apcom, le patron de Fiat a affirmé vendredi que son intérêt pour Opel demeurait entier, et que l'entente de Magna et Sberbank n'avait techniquement pas encore été conclue.

Des représentants du gouvernement allemand, à l'instar des autorités américaines et des dirigeants de GM, ont indiqué que l'entente avec Magna n'en était qu'à ses premières étapes, et que tout était encore possible pour les autres acquéreurs potentiels.

Cependant, un porte-parole du gouvernement de l'Allemagne a minimisé les rumeurs voulant que Magna ne parvienne pas à conclure une entente. Selon Thomas Steg, le fait que le gouvernement allemand a donné, la semaine dernière, son approbation au rachat d'Opel par Magna place l'équipementier automobile en avance par rapport aux autres joueurs intéressés.