On a l'habitude d'entendre les dirigeants de Couche-tard ou Jean Coutu attribuer au mauvais temps les résultats plus faibles de leurs ventes de bières ou de crème solaire. Chez CVTech aussi la météo joue un rôle. Un rôle important même.

Même si ce sont les transmissions qui ont fait connaître CVTech, à peine le sixième de son chiffre d'affaires provient de ce secteur: 25 millions sur 148 millions au dernier exercice. Le gros des revenus, c'est le secteur de l'électricité.

 

Les filiales de CVTech, Thiro et J.J.L. Déboisement, construisent et réparent des lignes électriques en plus de faire de l'élagage le long de celles-ci, tant ici et qu'aux États-Unis.

«Il y a toujours une partie du chiffre d'affaires qui dépend des conditions climatiques, convient l'ancien directeur général de la ville de Thetford Mines. À peu près tous les trois ans, on a une grosse année pour les ouragans. Les ouragans sont aussi un phénomène qui, parfois, demande qu'on travaille 24 heures sur 24 dans un territoire autre que le nôtre.»

Non seulement cette année, il n'y a pas eu de verglas important qui a tenu ses employés occupés, mais en plus des projets américains et européens dans le secteur électrique «sont repensés, recalculés». Résultat, «depuis le début de l'année, c'est un peu plus tranquille».

Est-ce à dire qu'une année idéale pour CVTech comprend un bon verglas en janvier, des ouragans en août aux États-Unis et une économie qui tourne à plein régime?

M. Laramée s'esclaffe. «C'est sûr qu'une année comme celle-là, ça remonte le moral.»