Le lancement par General Motors (gm) de la reconfiguration de sa dette est une «étape importante» dans la restructuration du constructeur automobile, mais la décision de l'administration reste en suspens quant à son aide, a indiqué lundi la Maison-Blanche.

Le lancement de la restructuration de sa dette par le constructeur «représente une étape importante dans les efforts de restructuration de la compagnie», a indiqué le groupe présidentiel chargé du secteur automobile dans un communiqué.

Mais «l'administration n'a pas pris de décision finale en ce qui concerne le prêt en cours fait à GM ou tout investissement à venir dans la société», a-t-il dit.

Le numéro un américain de l'automobile est engagé depuis des mois dans un effort de restructuration pour échapper à la faillite. Lundi, il a annoncé une opération prévoyant la conversion de 27 milliards de dollars de dette obligataire en actions ordinaires.

Parallèlement, il a annoncé la suppression de 7000 à 8000 emplois supplémentaires parmi ses ouvriers par rapport à ses plans initiaux, une réduction du périmètre du groupe aux Etats-Unis et la disparition de sa marque Pontiac.

«Nous allons continuer à travailler avec la direction de GM» au moment où elle affine et finalise ses plans pour parvenir à la viabilité financière, a dit la Maison-Blanche. Il s'agit de l'aider à restructurer la compagnie «d'une manière cohérente avec l'engagement du président à voir l'industrie automobile américaine redevenir forte et dynamique», a-t-elle dit.