Le président des Travailleurs canadiens de l'automobile (TCA), Ken Lewenza, affirme ne pas vouloir faire de spéculations au sujet de la possibilité que le syndicat fasse de nouvelles concessions dans le cadre de ses négociations avec Chrysler, qui devaient débuter lundi après-midi à Toronto.

M. Lewenza avait précédemment assuré que les TCA demeureraient fidèles au modèle établi dans le cadre de l'entente conclue avec General Motors, le mois dernier.

Lundi, le président du syndicat a cependant paru adoucir sa position.

La situation change «énormément», a affirmé M. Lewenza, qui a dit vouloir attendre l'issue des négociations en cours entre Chrysler et le Syndicat international des travailleurs unis de l'automobile, de l'aérospatiale et de l'outillage agricole d'Amérique (TUA), aux États-Unis.

Chrysler doit s'entendre avant la fin du mois avec les TCA, les TUA et son éventuel partenaire, le constructeur italien Fiat, pour être en mesure de profiter de l'aide financière à long terme des gouvernements.

Les observateurs s'attendent dans l'ensemble à ce que Chrysler ne puisse éviter la faillite, voire même la liquidation, si une entente n'est pas conclue à temps.