Le constructeur automobile General Motors (gm) va supprimer 1600 emplois dans les prochains jours, dans le cadre de son plan de restructuration, a annoncé le président du groupe pour l'Amérique du Nord, Troy Clarke.

«À partir de cette semaine, GM va envoyer des courriers à 1600 cols blancs pour leur signifier leur départ d'ici le 1er mai», a déclaré ce porte-parole,  Tom Wilkinson.

   Ces suppressions font partie de l'objectif du groupe, dévoilé en février, de supprimer 3400 postes de cols blancs cette année aux États-Unis, a rappelé ce dernier.

«Nous espérons atteindre l'essentiel (de cet objectif) d'ici le 1er mai», a ajouté M. Wilkinson, alors que l'administration Obama a donné au constructeur jusqu'au 1er juin pour présenter une plan de restructuration remanié et finalisé, après qu'il eut été recalé fin mars.

   Le sort de GM, ex-numéro un mondial de l'automobile, est suspendu à l'approbation de ce nouveau plan par Washington. Si le groupe échoue à convaincre, il n'aura plus d'autre choix que de se placer sous le régime américain des faillites, prévoyant une restructuration sous administration judiciaire.

   Vendredi, la direction de GM avait fait un point sur les avancées de son plan, répétant vouloir éviter la faillite tout en se préparant à cette éventualité, et reconnaissant devoir intensifier les efforts par rapport à la version du plan retoquée par Washington. La direction a dit avoir besoin de 5 milliards de dollars supplémentaires à court terme, en plus des 13,4 milliards de fonds fédéraux déjà obtenus.

     À ce jour, GM veut supprimer environ 47 000 emplois cette année dans le monde, dont environ 26 000 à l'international, pour porter ses effectifs mondiaux autour des 200 000.

Aux États-Unis, outre les cols blancs, GM a supprimé depuis le début de l'année 7000 postes d'ouvriers via un plan de départs volontaires, a indiqué lundi M. Wilkinson.