Le patron de General Motors (GM) , Fritz Henderson, a déclaré vendredi qu'un placement en faillite du constructeur automobile américain était «probable», mais que cela ne représentait pas la solution privilégiée par la direction.

GM a déjà reçu 13,4 milliards de dollars US d'aide fédérale, et doit présenter à l'administration Obama un plan de restructuration stricte d'ici le 1er juin. En cas d'efforts jugé insuffisants, la faillite du constructeur, en situation délicate, ne sera pas empêchée.

Fritz Henderson a indiqué vendredi que GM se préparait à se placer sous la loi de protection des faillites si les objectifs fixés par le gouvernement américain n'étaient pas atteints. La compagnie travaille actuellement sur deux plans parallèles, dont l'un prévoit la faillite, a-t-il précisé.

«Nous sommes sur plusieurs pistes», a déclaré Fritz Henderson lors d'une conférence de presse téléphonique avec des journalistes, jugeant la faillite «probable».

«Il y a plusieurs semaines, je pensais qu'il serait plus probable d'avoir à nous placer dans un processus de faillite», a-t-il affirmé. «Je continue de le penser aujourd'hui. Mais je ne me hasarderais pas à faire une prévision sur les probabilités.»

La décision d'un placement en faillite serait prise par le département américain du Trésor et le conseil d'administration de GM. Si cette solution était retenue, GM devrait alors agir rapidement, a expliqué le chef de la direction du constructeur automobile. «C'est la vitesse qui compte», a-t-il assuré. «L'environnement actuel ne nous est pas favorable.»