Les Canadiens entretiennent une bonne relation avec leur épicier, révèle un nouveau sondage, et seulement le tiers des répondants ont indiqué que cette relation s'était détériorée à la suite des révélations sur l'existence d'un complot de fixation des prix du pain.

Selon l'enquête annuelle réalisée en ligne par les firmes Argyle Public Relationships et Léger, 47 % des répondants ont indiqué que leur opinion au sujet de leur épicier n'avait pas changé dans la foulée des allégations visant au moins sept épiciers et boulangers canadiens, qui auraient coordonné des hausses de prix du pain et de produits liés pendant plus d'une décennie.

Neuf pour cent des participants ont indiqué que les révélations entourant le cartel du pain avaient détérioré de façon importante l'opinion qu'ils avaient de leur épicier, tandis que 13 % ont indiqué que leur opinion s'était améliorée depuis.

Les répondants âgés de plus de 45 ans, ainsi que ceux qui font leur épicerie chez Sobeys, Freshco ou Loblaw, étaient les plus préoccupés.

L'indice annuel de l'enquête a révélé que le lien qui unissait les Canadiens à leur épicier était plus solide que celui pour les autres marques ou catégories qui ont fait l'objet d'une enquête similaire depuis 2016, incluant les banques et les transporteurs aériens.

Les détaillants d'épicerie ont obtenu des indices allant de 68 points à 74 points, sur une possibilité maximale de 100 points. Cet indice traite les notes des répondants pour les performances des marques dans six aspects, incluant la confiance, la satisfaction et l'inquiétude.

Trois bannières des Compagnies Loblaw - No Frills, Loblaws et Real Canadian Superstore - ont obtenu les plus faibles notes des 10 détaillants compris dans l'enquête, même si le groupe a offert à ses clients une carte-cadeau de 25 $ en signe de bonne volonté après avoir été impliqué dans le complot sur le prix du pain.

Les bannières de ses concurrents, incluant Sobeys (IGA) et Metro, ont mieux fait avec des notes de 72 points et plus.

Plus de 1500 Canadiens ont été interrogés en ligne entre le 22 et le 25 janvier, ainsi qu'entre le 12 et le 15 février, dans le cadre de cette enquête.

L'Association de la recherche et de l'intelligence marketing juge qu'il est impossible d'attribuer une marge d'erreur à un sondage réalisé en ligne puisque la méthode d'échantillonnage est non probabiliste.