Les 13 700 producteurs québécois ont réussi à récolter 152,2 millions de livres de sirop au printemps.

L'an dernier, les acériculteurs avaient récolté 148 millions de livres, ce qui avait battu le record de 120 millions de livres atteint en 2013.

La saison des sucres a connu un départ très hâtif, en février, qui a été suivi de plusieurs semaines de froid et d'attente, puis d'un redoux vers la fin mars.

Dans les régions plus à l'est, la température idéale pour la coulée des érables s'est poursuivie jusqu'au début de mai.

La Fédération des producteurs acéricoles du Québec a souligné que la région du Bas-Saint-Laurent/Gaspésie avait connu le meilleur rendement à l'entaille cette année avec 3,89 livres de sirop d'érable.

Le président de la Fédération, Serge Beaulieu, a fait valoir que les producteurs du Québec étaient de mieux en mieux formés et qu'ils pouvaient compter sur des avancées technologiques leur permettant d'obtenir un rendement maximum.

Selon lui, la récolte de cette année permettra d'accroître la présence du sirop québécois sur les marchés étrangers.

Il s'attend à ce que l'on continue à investir en promotion et dans le développement des marchés et à collaborer avec les acheteurs qui exportent le sirop d'érable.