Les Aliments High Liner (T.HLF) ont indiqué mercredi que leur décision de refiler la hausse des coûts des poissons et fruits de mer aux consommateurs avait fait en sorte que plusieurs d'entre eux s'étaient tournés vers d'autres fournisseurs pour obtenir leur poisson pané.

La société de Lunenburg, en Nouvelle-Écosse, a vu ses volumes de vente diminuer et ses revenus ont reculé de près de quatre pour cent au cours du deuxième trimestre.

En outre, ses profits ont été touchés par les taux de change défavorables.

L'action d'High Liner a plongé mercredi de 4,81$, soit près de 20%, pour clôturer à 19,39$ à la Bourse de Toronto.

Lors d'une conférence téléphonique au sujet des plus récents résultats trimestriels de l'entreprise, le président et chef de la direction d'High Liner, Keith Decker, a admis que les chiffres du deuxième trimestre n'étaient pas conformes à ses attentes.

Les poissons et fruits de mer sont achetés en dollars américains, ce qui fait en sorte que les prix des matériaux bruts de l'entreprise ont augmenté de façon encore plus marquée au Canada, en raison de la dépréciation du dollar canadien, a-t-il expliqué.

«Ces augmentations de prix ont eu un effet préjudiciable sur nos volumes de vente tant du côté du détail que de celui des services alimentaires», a ajouté M. Decker.

High Liner effectue la plus grande partie de ses activités en dollars canadiens, mais affiche ses résultats trimestriels en dollars américains, ce qui signifie que ceux-ci ont encaissé un nouveau coup avec la conversion des montants.

Le bénéfice net ajusté de la société a retraité de 24 pour cent pour s'établir à 12,7 millions$ US.

Le chiffre d'affaires a retraité de 3,9% à 226,3 millions $ US pour le trimestre clos le 4 juillet, tandis que les volumes de vente ont diminué de 61,3 millions de livres, soit 9,5%, par rapport à ceux de 67,7 millions de livres de la même période l'an dernier.

M. Decker a indiqué que les volumes de vente avaient cependant montré des signes d'amélioration en juin, lorsque la société a présenté de nouvelles promotions.

Par ailleurs, a-t-il poursuivi, les prix de certains poissons, dont l'aiglefin - une espèce que M. Decker a qualifiée de «significative» pour l'entreprise -, commencent à revenir à des niveaux plus normaux.

«Nous nous attendons à une amélioration de l'environnement de prix alors que nous entamons la deuxième moitié de l'exercice en cours», a affirmé M. Decker.