Le Groupe Sportscene, la société derrière les restaurants La Cage aux sports, a affiché jeudi une perte nette pour son deuxième trimestre, ce qu'il a attribué aux dépenses entourant la mise en oeuvre d'un plan stratégique visant à renouveler le concept de sa bannière.

L'entreprise montréalaise a ainsi réalisé une perte nette attribuable aux actionnaires de 361 000$, soit 9 cents par action, pour le trimestre clos le 1er mars, ce qui se compare à un bénéfice net de 842 000$ pour la même période l'an dernier.

Les ventes du réseau La Cage aux sports se sont repliées de cinq pour cent pour se chiffrer à 25,8 millions $ au plus récent trimestre, ce que Sportscene a expliqué par le «contexte économique éprouvant qui affecte l'industrie québécoise de la restauration depuis plusieurs trimestres».

Malgré cela, les revenus trimestriels de Sportscene [[|ticker sym='T.SPS.A'|]] ont avancé de 8,6% à 19,7 millions $, comparativement à 18,1 millions $ l'an dernier, notamment grâce à ses activités connexes comme la vente en épicerie de produits La Cage aux sports et l'organisation d'événements sportifs.

Les coûts associés à la mise en oeuvre du plan stratégique de Sportscene ont fait reculer le bénéfice avant impôts, intérêt et amortissement à 0,6 million $, contre 1,7 million $ un an plus tôt, a expliqué l'entreprise.

Les ventes des restaurants ouverts depuis au moins un an ont aussi diminué, mais le communiqué émis par Sportscene n'a pas précisé dans quelle mesure.

Le président et chef de la direction de Sportscene, Jean Bédard, a prévenu que d'autres investissements attribuables au plan stratégique étaient à prévoir dans les mois à venir, même si une «grande partie» de ceux-ci avaient déjà été réalisés.

La bannière de La Cage aux sports compte 51 restaurants, soit 40 gérés par Sportscene en propriété exclusive ou en copropriété, ainsi que 11 franchises.