La direction d'Olymel dévoile lundi un plan de relocalisation temporaire des employés affectés par l'incendie qui a détruit son usine de fabrication de bacon de Princeville, le 6 mai dernier.

La direction n'exclut aucun scénario pour l'avenir et affirme qu'il est encore trop tôt pour arrêter une décision sur la reconstruction de l'établissement.

Le plan de relocalisation, qui sera offert aux 180 employés de Princeville qui seront volontaires, sera mis en oeuvre de concert avec les cinq autres établissements d'Olymel situés dans un rayon d'environ 100 kilomètres de Princeville et avec la collaboration des instances syndicales accréditées. Ces usines sont situées à Drummondville, Trois-Rivières, Vallée-Jonction, Sainte-Rosalie et Saint-Hyacinthe.

Même si une partie des installations a été épargnée par le sinistre, l'ampleur des dommages ne permet pas d'envisager une reprise des opérations à court terme. La cause de l'incendie n'est pas encore connue et Olymel attend toujours des rapports d'évaluation des dommages.

Des équipes de conseillers en ressources humaines veilleront, en collaboration avec les responsables des opérations et les divers syndicats, à concrétiser ce plan de relocalisation temporaire dans les meilleures conditions possible.

Les conditions d'emplois et les dispositions des conventions collectives en vigueur dans les divers établissements s'appliqueront aux employés qui veulent se prévaloir de cette offre.

Le président-directeur général d'Olymel, Réjean Nadeau, soutient que le marché du bacon fait l'objet de fortes pressions et d'une vive concurrence au Canada et sur les marchés étrangers. L'analyse de la compagnie doit donc permettre d'évaluer la possibilité de conjuguer la production de bacon qui était réalisée à Princeville à d'autres opérations.