Une source affirme que le budget fédéral de mardi prolongera l’augmentation temporaire du remboursement de la TPS pour les Canadiens à faible revenu, en présentant cette prestation ponctuelle comme un soutien face à la hausse du prix des aliments.

La source au sein du gouvernement, qui a obtenu l’anonymat pour discuter de questions qui ne seront pas publiques avant mardi, a déclaré que ce budget comprendra également une augmentation du plafond de retrait pour un régime enregistré d’épargne-études, qui passera de 5000 $ à 8000 $.

Ces mesures, qui feront partie du plan du gouvernement fédéral pour lutter contre l’inflation, avaient été rapportées pour la première fois par la CBC.

Ainsi, l’« aide à l’épicerie » ne devrait pas être liée aux factures réelles au supermarché, mais devrait plutôt être administrée par le biais du système de remboursement de la TPS.

Il offrirait jusqu’à 234 $ pour une personne seule sans enfant, 467 $ pour un couple avec deux enfants et 225 $ pour une personne âgée – les mêmes montants que le gouvernement avait offerts l’automne dernier avec le doublement ponctuel du remboursement de la TPS.

Le Nouveau Parti démocratique (NPD) avait demandé au gouvernement libéral de prolonger cette mesure.

En prévision de ce budget, la ministre des Finances, Chrystia Freeland, a souvent promis des mesures ciblées de lutte contre l’inflation, pour les Canadiens à faible revenu.

« Dans les semaines à venir, pour les Canadiens qui ressentent le plus la morsure de la hausse des prix, pour nos amis et voisins les plus vulnérables, notre gouvernement offrira un allégement supplémentaire et ciblé de l’inflation », déclarait encore Mme Freeland lundi dernier, à Oshawa, en Ontario.

Le remboursement prévu de la TPS vise à aider les Canadiens à faible revenu qui subissent une hausse soudaine du coût des aliments à l’épicerie. En février, les prix dans les épiceries étaient de 10,6 % plus élevés qu’il y a un an.

Les libéraux devraient également exposer leurs plans pour s’attaquer aux frais cachés ou inattendus ajoutés au prix des biens et services.

En plus d’aider à réduire le coût de la vie, la ministre Freeland a signalé que le budget comprendra des mesures pour maintenir la compétitivité du Canada dans le cadre de la « transition économique verte ».

Plusieurs sources, auxquelles La Presse Canadienne a accordé l’anonymat parce qu’elles n’étaient pas autorisées à parler publiquement du budget, ont déclaré qu’il y aura de nouveaux crédits d’impôt « importants » pour l’économie verte. On parle notamment de crédits d’impôt pour stimuler la croissance dans la production de minerai critique et dans la chaîne d’approvisionnement des véhicules électriques.

La mise à jour économique de l’automne des libéraux avait déjà promis des crédits d’impôt pour la production d’hydrogène et d’électricité propre.

On promettait des crédits d’impôt plus importants aux entreprises qui versent des salaires équitables et offrent une formation pour les apprentis. De tels incitatifs ont été inspirés par l’« Inflation Reduction Act » des États-Unis et n’ont jamais été utilisés au Canada auparavant.

Mais le gouvernement canadien pourrait bien inclure de tels incitatifs à l’avenir sur la plupart des nouveaux crédits d’impôt promis pour l’« énergie verte ».