L’indice des prix à la consommation a augmenté de 8,5 % au cours de la période de 12 mois se terminant en juillet, un chiffre inférieur à la hausse de 9,1 % enregistrée en juin.

L’indice de base sans les éléments volatils de l’alimentation et de l’énergie a augmenté de 5,9 % au cours des 12 derniers mois.

L’indice de l’énergie est en baisse en juillet par rapport à juin.

L’indice des produits alimentaires a augmenté de 10,9 % au cours de l’année écoulée, soit la plus forte hausse sur 12 mois depuis la période se terminant en mai 1979.

Sur une base à la fois mensuelle et désaisonnalisée, les prix n’ont pas bougé en juillet alors qu’ils avaient avancé de 1,3 % en juin.

«Il s’agit d’un pas dans la bonne direction alors que plusieurs pressions haussières sur les prix semblent s’estomper graduellement au sein des marchés internationaux, dit Benoit Durocher, économiste principal chez Desjardins dans une note. Il faut dire que la remontée rapide des taux d’intérêt aux États-Unis et ailleurs dans le monde constitue de plus en plus un frein pour la demande.» Il s'attend à une nouvelle hausse de taux d'intérêt par la Fed. Idem pour RBC.

« L’inflation américaine a baissé en juillet par rapport à son niveau le plus élevé depuis plusieurs décennies. La baisse du prix de l’essence a compensé la hausse des loyers et a fait baisser le taux d’inflation. Les pressions sur les chaînes d’approvisionnement ont continué à s’atténuer. La demande intérieure de biens ralentit également, car l’inflation pèse davantage sur le pouvoir d’achat réel. Les pressions inflationnistes sont encore trop fortes et trop larges ; la Fed devrait continuer à relever ses taux », écrivent les économistes de RBC dans une note destinée aux clients publiée mercredi matin.