Le taux d’inoccupation des logements locatifs est resté stable à Montréal et dans le Canada en 2021, selon le Rapport sur le marché locatif, publié vendredi par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). Les loyers sont en hausse de 4 % dans la région montréalaise, l’une des variations les plus fortes au pays.

Le taux d’inoccupation national est à 3,1 %. Montréal est à 3 % ; Québec, 2,5 % et Gatineau, à 1,1 %.

« La stabilité du taux d’inoccupation à Montréal a joué un rôle clé dans l’évolution du taux d’inoccupation national, écrit l’organisme fédéral dans un communiqué, car ce marché représente environ 30 % du marché locatif primaire du pays. Le taux d’inoccupation stationnaire à Montréal a contrebalancé la hausse des taux d’inoccupation dans d’autres marchés, en particulier à Toronto. »

« Le taux d’inoccupation s’est stabilisé, poursuit la SCHL, parce que la demande de logements locatifs a suivi le rythme de croissance de l’offre en 2021, après avoir été généralement très inférieure à l’offre en 2020.

Il s’est en effet construit plus de 35 000 logements locatifs au Québec l’an dernier, un record absolu, d’après l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec.

Si la hausse des loyers a ralenti au Canada, ce fut le contraire dans la région de Montréal qui affiche l’une des plus fortes hausses annuelles de loyer à 4 %.

Néanmoins, le marché montréalais reste l’un des plus abordables au pays. À un loyer mensuel moyen de 932 $, « Montréal a continué d’afficher l’un des loyers les plus bas au Canada », soutient la SCHL.