(Toronto) Les ventes canadiennes de véhicules automobiles de mai ont déçu les observateurs, malgré leur progression de 36 % par rapport au même mois l’an dernier, alors qu’elles avaient plongé à cause de la pandémie.

Selon les estimations publiées mercredi par la firme spécialisée DesRosiers Automotive Consultants, les ventes de véhicules légers au Canada se sont dénombrées à 153 761 le mois dernier, un volume en hausse par rapport à celui de 113 224 véhicules de mai 2020.

Cependant, le nombre de véhicules vendus en mai était moins important que celui d’avril, qui s’élevait à 162 455, et était en baisse de 23,9 % par rapport à son niveau de mai 2019.

Le taux annualisé et désaisonnalisé des ventes pour le mois de mai, qui est traditionnellement le meilleur mois de l’année à cet égard, a glissé à 1,48 million de véhicules.

Il s’agit du plus faible niveau depuis le mois de mai de l’an dernier, et d’une « déception manifeste après les solides performances enregistrées depuis le début de l’année ».

Le marché canadien de l’automobile continue d’éprouver des difficultés en raison de la faiblesse de la demande et des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement, attribuables à la pénurie de puces informatiques utilisées dans la construction des véhicules.