(Toronto) Les ventes d’automobiles et de véhicules utilitaires légers ont chuté de 17,4 % le mois dernier, par rapport à janvier 2020, en raison des confinements liés à la COVID-19 et des pénuries de stocks, ont estimé des consultants.

Selon la firme DesRosiers Automotive Consultants, 90 890 automobiles et véhicules utilitaires légers (VUL) neufs ont été vendus en janvier, une baisse par rapport aux 109 988 vendus le même mois l’année dernière qui s’expliquait en grande partie par les restrictions liées à la pandémie.

La baisse des ventes de véhicules automobiles en janvier représente un changement important par rapport au premier mois de l’an dernier, qui était le quatrième meilleur mois de janvier jamais enregistré pour les ventes d’automobiles au Canada, a souligné DesRosiers.

Aux yeux d’Andrew King, associé directeur de la firme, la baisse des ventes de janvier n’était pas étonnante, puisque l’industrie a également subi des perturbations de la chaîne d’approvisionnement au cours du mois dernier.

Un rapport distinct sur les ventes de véhicules aux États-Unis, réalisé par le service d’études économiques de la Banque TD, indique qu’une pénurie de micropuces a temporairement interrompu la production dans plusieurs usines d’automobiles et de véhicules utilitaires légers en Amérique du Nord.

DesRosiers Automotive Consultants affirme que malgré la baisse globale des ventes le mois dernier, les VUL ont gagné en popularité au Canada et représentaient 84,6 % des ventes.

M. King a précisé qu’avec les VUL « franchissant le seuil de 80 % », les véhicules utilitaires sport et les camionnettes « ont continué à faire des gains relatifs sur le marché ».