(New York) Les cours du pétrole ont cédé du terrain vendredi au terme d’une semaine sans direction claire, les investisseurs restant tiraillés entre des données haussières, le risque sur la demande que fait toujours planer Omicron et la volatilité du marché actions.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a perdu 1,99 % ou 1,50 dollar à 73,52 dollars.

À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour le mois de janvier a abandonné 2,10 % ou 1,52 dollar à 70,86 dollars.

Les deux cours de référence du brut avaient clôturé la séance de jeudi sur une hausse aux pourcentages semblables.  

« Le marché a été très influencé par la Bourse aujourd’hui alors que la séance des trois sorcières (qui voit l’échéance de contrats d’options) a mis la pression sur les prix », a souligné Phil Flynn de Price Futures Group.

Des forces contraires sont à l’œuvre, d’un côté la crainte que le nouveau variant de COVID-19 n’obère la demande d’or noir, de l’autre des signes encourageants comme la baisse importante des stocks de brut aux États-Unis la semaine dernière, partagée mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA).  

Résultat, « les marchés pétroliers sont à la recherche d’un prix d’équilibre jusqu’à ce que la situation change de manière convaincante dans un sens ou dans l’autre », reprend M. Halley.

« L’ombre du variant Omicron plane sur le marché parce qu’on entend parler de nouveaux potentiels confinements ce qui pèse sur le moral des opérateurs », a ajouté Phil Flynn.

Les investisseurs attendent notamment la prochaine réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs alliés via l’accord OPEP+ prévue le 4 janvier.  

Mais des rumeurs sur les marchés évoquent une possible réunion du cartel des producteurs « autour de Noël pour réagir à la menace d’Omicron », a indiqué l’analyste de Price Futures Group à l’AFP.