(Montréal) Les ventes de logements et les nouvelles inscriptions dans la région de Montréal ont diminué d’environ 30 % en août par rapport au même mois l’an dernier, a indiqué mardi l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).

Les ventes dans la région se sont chiffrées à 3372 en août, par rapport aux 4847 ventes du mois d’août 2020.

Pour l’ensemble des huit premiers mois de l’année, les ventes de résidences dans le Grand Montréal ne montrent plus qu’une croissance de 11 % par rapport à la même période l’an dernier, avec 38 520 transactions. La progression par rapport au début de l’année était de 17 % en juillet.

Sur l’île de Montréal, les ventes ont diminué de 27 % le mois dernier par rapport à l’an dernier, pour se chiffrer à 1308. Les ventes de maisons unifamiliales ont enregistré un troisième déclin mensuel consécutif, avec une baisse de 39 %.

Les ventes ont reculé dans tous les secteurs périphériques, cédant 43 % à Vaudreuil-Soulanges, 34 % sur la Rive-Sud, 34 % sur la couronne nord, 27 % à Laval et 13 % à Saint-Jean-sur-Richelieu.

Les nouvelles inscriptions à la vente ont totalisé 4487 le mois dernier dans l’ensemble de la région, ce qui représentait une baisse de 27 % par rapport aux 6174 inscriptions d’août 2020.

Le nombre total d’inscriptions en vigueur s’est établi à 10 238, ce qui était inférieur de 20 % par rapport au même mois l’an dernier.

Selon l’APCIQ, les prix médians ont continué d’augmenter fortement en août, grimpant de 17 % sur une base annuelle pour atteindre 500 000 $ pour les maisons unifamiliales.

Le prix médian d’une copropriété a augmenté de 20 % d’une année à l’autre pour atteindre 375 000 $, tandis que celui des plex a pris 13 % pour atteindre 679 750 $.

« Bien que la surchauffe du marché soit bien installée, occasionnant toujours des hausses de prix qui demeurent substantielles par rapport à l’année dernière, la proportion des ventes conclues à la suite d’un processus de surenchère tend à s’affaiblir », a observé dans un communiqué le directeur du service de l’analyse du marché de l’APCIQ, Charles Brant.

« Ceci témoigne du rétrécissement du bassin d’acheteurs ayant la capacité financière de transiger sur ce marché et cela explique la stabilisation de l’évolution des prix en cours, notamment pour l’unifamiliale. »