(Washington) Les ménages américains ont majoritairement prévu de mettre de côté l’argent versé par le gouvernement dans le cadre du plan de relance adopté en mars, plutôt que de le dépenser, selon une étude de la Fed de New York publiée mercredi.

Cette étude montre que 41,6 % des ménages américains ont prévu d’économiser l’argent reçu, davantage que lors du versement des deux premiers chèques au printemps 2020 et en janvier 2021.

À l’inverse, à peine un quart (24,7 %) prévoit de le dépenser, moins que lors des précédents versements.

Et un tiers pense utiliser cet argent pour rembourser des factures impayées et autres dettes, ce qui est sensiblement identique, relèvent les économistes de l’antenne de New York de la Banque centrale américaine, dans cette étude nationale.

C’est la troisième fois que les ménages américains reçoivent un chèque direct, depuis que la pandémie a frappé l’économie américaine en mars 2020.

Si près d’un tiers des bénéficiaires (29,2 %) avait, il y a an, utilisé l’argent pour consommer, ils n’étaient plus que 25,5 % en janvier, et sont désormais 24,7 %.

En revanche, ils n’étaient que 36,4 % à vouloir mettre ces sous dans la tirelire il y a un an, une part qui a augmenté à 37,1 % en janvier, puis 41,6 % aujourd’hui.

Après des versements de 1200 dollars par adulte et 500 dollars par enfant au printemps 2020, puis de 600 dollars par personne en janvier, le dernier plan de relance, voulu par le président Joe Biden et adopté en mars, comprenait des chèques de 1400 dollars par personne, adulte ou enfant, sous conditions de ressources.

Plus de 156 millions de paiements ont été effectués pour cette troisième salve de chèques, pour un montant total de 372 milliards de dollars, a annoncé le Trésor américain mercredi dans un communiqué distinct.

Ces versements doivent stimuler l’économie américaine, et lui permettre de se redresser de cette crise sans précédent, au moment où le déploiement des vaccins devrait permettre à l’activité de reprendre progressivement. La Californie devrait ainsi rouvrir totalement le 15 juin.

Joe Biden a annoncé mardi qu’à partir du 19 avril, tous les adultes américains seraient éligibles à la vaccination, en avance de dix jours sur ses objectifs.