(Washington) Les Américains ont été moins nombreux début mars à s’inscrire au chômage, l’optimisme étant désormais de mise aux États-Unis grâce à la campagne de vaccination et au plan d’aide adopté au Congrès.

Entre le 28 février et le 6 mars, 712 000 personnes se sont inscrites, selon les données publiées jeudi par le département du Travail. C’est moins que les 725 000 inscriptions attendues par les analystes.

Au cours de la dernière semaine de février, ils avaient été 754 000, selon des données révisées en hausse.

La campagne de vaccination menée grand train aux États-Unis permet d’envisager une réouverture plus large de l’activité économique, notamment dans les secteurs de la restauration ou du tourisme, qui souffrent particulièrement depuis le début de la crise.

Et le plan d’aides de 1900 milliards de dollars, qui a été adopté mercredi au Congrès et doit être ratifié vendredi par le président Joe Biden, devrait donner un sérieux coup d’accélérateur à la reprise économique.

Les chèques que vont toucher des millions de foyers et les allocations chômage prolongées et toujours rehaussées de 300 dollars par semaine vont permettre de redonner du pouvoir d’achat aux Américains les plus modestes. Des fonds ont aussi été alloués pour rouvrir les écoles.

D’après la Maison-Blanche, ce train e mesures « historique » créera plus de 7 millions de nouveaux emplois cette année et rendra les soins de santé plus abordables tout en sauvant des vies grâce aux aides pour la vaccination généralisée. Elle affirme également qu’elle réduira de moitié le taux de pauvreté des enfants.

Le chômage reste exceptionnellement élevé dans le pays, et 20 millions de personnes touchaient toujours mi-février une allocation après avoir perdu leur emploi ou leur revenu, selon les données les plus récentes, également publiées jeudi. Cela représente une hausse de 2 millions par rapport à la semaine précédente.

Le taux de chômage a très légèrement reculé en février, et s’est établi à 6,2 %. Mais les créations d’emplois ont bondi, portées par les assouplissements des mesures de restrictions d’activité (restaurants fermés, commerce, etc.) et l’anticipation d’un mini-boom économique attendu au printemps.