(Toronto) La valeur des dommages assurés attribuables à des phénomènes météorologiques extrêmes au Canada a atteint l’an dernier 2,4  milliards, selon un rapport dévoilé lundi par le Bureau d’assurance du Canada (BAC).

L’année 2020 se classe ainsi au quatrième rang des pertes assurées annuelles les plus importantes depuis 1983, derrière les années 2016, 2013 et 1998.

Les trois évènements les plus coûteux de 2020 au Canada se sont produits en Alberta. D’abord, la tempête de grêle du 13 juin à Calgary qui a causé des dommages assurés de 1,3  milliard, suivie au classement, à 562  millions, des inondations survenues à Fort McMurray.

Les autres phénomènes ayant suivi ont été, dans l’ordre, les tempêtes estivales dans le centre et le sud de l’Alberta (221  millions), l’orage et la tempête de neige du 10 janvier qui a frappé le sud de l’Ontario et du Québec (98  millions) et la tempête de vent du 15 novembre en Ontario (88  millions).

Le BAC signale que pour chaque dollar versé en indemnités d’assurance pour des maisons et des entreprises endommagées, les gouvernements et les contribuables canadiens dépensent beaucoup plus pour réparer les infrastructures publiques que le temps violent a endommagées.

L’organisme déplore que même si les Canadiens subissent des pertes financières de plus en plus importantes en raison des changements climatiques, le gouvernement du Canada ne dispose d’aucun plan national pour protéger les Canadiens contre les inondations, les incendies, les tempêtes de vent et la grêle.

Le Bureau d’assurance du Canada salue tout de même la création par le gouvernement du Canada en 2020 du Groupe de travail sur l’assurance contre les inondations et la réinstallation stratégique des résidents des régions à risque élevé. Grâce à ce groupe de travail, les assureurs travailleront avec les gouvernements pour que tous les Canadiens puissent avoir accès à une assurance inondation abordable.