(Montréal) Le déferlement de la seconde vague de COVID-19 n’a pas affecté l’activité de la revente immobilière du mois d’octobre dans la région de Montréal, au contraire.

L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) rapporte une forte progression des ventes et une baisse toujours substantielle des inscriptions en vigueur dans les secteurs périphériques à l’île de Montréal.

De très fortes progressions ont été observées le mois dernier dans les secteurs de Vaudreuil-Soulanges (+63 %), de la Rive-Nord (+52 %), de Laval (+38 %), de Saint-Jean-sur-Richelieu (+33 %), de la Rive-Sud (+31 %) et de l’île de Montréal (+29 %).

Les immeubles à revenus et la copropriété ont tous deux affiché la plus importante croissance des ventes (+37 %), dépassant de très peu l’unifamiliale (+36 %).

L’Association a aussi relevé une hausse plus marquée des inscriptions en vigueur de la copropriété (+12 %) et des plex (+3 %), du jamais vu depuis 2014 pour cette période, contrastant avec l’unifamiliale qui était en forte baisse (-35 %).

Entre-temps, les prix médians ont continué de connaître des augmentations très importantes : de 21 % pour l’unifamiliale, de 16 % pour la copropriété et de 12 % pour les petits immeubles à revenus.

Les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de la région de Montréal sont établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers. L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec regroupe plus de 13 000 courtiers immobiliers et agences immobilières.