(Washington) Les reventes de logements aux États-Unis, qui jouent au yo-yo depuis plusieurs mois, ont reculé de 1,3 % en janvier, mais restent à un niveau élevé, selon les données de l’Association nationale des agents immobiliers américains (NAR) publiées vendredi.

Au cours du premier mois de l’année, ce sont 5,46 millions de maisons et appartements déjà construits qui ont été revendus dans le pays, un peu mieux que les 5,42 millions attendus par les analystes.

C’est moins qu’en décembre, mais cela représente une hausse de 9,6 % par rapport à janvier 2019 (4,98 millions).

Bien qu’en recul par rapport à décembre, le niveau élevé de biens immobiliers vendus en janvier est de bon augure pour 2020 et marque un « démarrage fort » de l’année, selon Lawrence Yun, chef économiste de la NAR.

Le nombre de biens disponibles sur le marché, déjà considéré comme peu fourni, a encore diminué de 10,7 % sur un an et atteint son niveau le plus faible depuis 1999.

Au rythme de ventes actuel, cela représente seulement 3,1 mois de stock, contre 3,8 mois il y a un an.

En conséquence, les prix ont continué à grimper et le montant médian déboursé pour acquérir un bien immobilier ancien s’est établi à 266 300 dollars (+6,8 % sur un an), en progression pour le 95e mois d’affilée, soit près de huit ans.

Néanmoins, « la tendance pour les mises en chantier augmente et montre une amélioration constante, ce qui devrait finalement conduire à une augmentation des ventes de maisons », anticipe Lawrence Yun.

Les démarrages de chantiers de logements privés sont en effet au plus haut depuis 13 ans.

« Les derniers chiffres du marché immobilier […] suggèrent que la demande de logement reste en hausse alors que les taux d’emprunts restent bas », a commenté Rubeela Farooqi, chef économiste chez High Frequency Economics (HFE).