(Ottawa) Les programmes d’aide liés à la pandémie de COVID-19 ont creusé le déficit du Canada à 216,6 milliards au cours des sept premiers mois de la pandémie.

Ce montant s’appuie sur les dépenses d’avril à octobre, et se compare à un déficit cumulé de 9,1 milliards pour la même période un an plus tôt.

Dans sa plus récente Revue financière, publiée vendredi, le gouvernement libéral a attribué cette hausse à la grave détérioration de l’économie et aux mesures temporaires mises en œuvre pour ralentir la propagation de la COVID-19 et soutenir les Canadiens et leurs entreprises.

La prestation canadienne d’urgence, les subventions salariales, les programmes d’allègement des loyers et d’autres mesures de soutien ont fait grimper les dépenses du gouvernement, en excluant les pertes actuarielles nettes, à 348,6 milliards, en hausse de 96,3 % par rapport aux 177,6 milliards de la même période l’an dernier.

Les principaux transferts aux particuliers, y compris les prestations aux aînés et celles pour l’assurance-emploi, ont totalisé environ 131,7 milliards, en hausse de 132,5 % par rapport à 56,6 milliards l’année précédente.

Les prestations d’assurance-emploi ont augmenté de 287 % pour s’établir à 39,4 milliards alors que le pays était confronté à la crise découlant de la pandémie et aux changements temporaires apportés au programme d’assurance-emploi.