(Washington) Les États-Unis ont enregistré plus de 2,98 millions de nouvelles demandes d’allocation chômage la semaine passée, signe que la pandémie de nouveau coronavirus continue ses ravages sur l’emploi, selon les chiffres publiés jeudi par le département du Travail.

Ce nombre comptabilisé pour la semaine s’achevant le 9 mai reste élevé et supérieur aux attentes des analystes (2,475 millions). Il s’inscrit toutefois en baisse par rapport à la semaine précédente dont le nombre a été révisé en légère hausse (3,171 millions).

Au total, depuis l’arrêt brutal de l’économie mi-mars avec la mise en place de mesures massives de confinement pour contenir l’épidémie dans le pays, près de 36,5 millions de personnes ont pointé au chômage.  

Au cours du mois d’avril, qui était le premier à refléter l’ampleur de la crise sur la première économie mondiale, 20,5 millions d’emplois ont été détruits, du jamais vu en si peu de temps.

Le taux de chômage s’est hissé à 14,7 %, son niveau le plus haut depuis 80 ans. En février, avant la propagation du virus aux États-Unis, il était à son plus bas niveau en 50 ans (3,5 %).

Le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin a exprimé mercredi soir sa « sympathie » aux entreprises américaines et aux travailleurs américains qui sont dans une situation difficile.

« Je pense que nous faisons tout pour reconstruire notre économie, et je pense que nous allons reconstruire notre économie », a-t-il déclaré sur Fox News.  

Il a souligné que le gouvernement allait « ouvrir lentement l’économie ».  

« Ce n’est pas une surprise. Lorsqu’on ferme littéralement l’économie, on crée un chômage de masse. Lorsqu’on ouvrira l’économie, on créera ces emplois », a-t-il ajouté.

La pandémie de coronavirus a affecté près de 1,391 million de personnes aux États-Unis et fait plus de 84 100 morts, selon l’université Johns Hopkins qui fait référence.