(Ottawa) Le directeur parlementaire du budget (DPB) affirme que la croissance économique au cours du dernier trimestre de 2019 sera « beaucoup plus faible » que ce qu’il prévoyait à l’automne.

Dans son dernier rapport sur la croissance à court terme, le bureau du DPB indique que la croissance réelle du PIB au cours des trois derniers mois de l’année dernière sera pratiquement stagnante, à un taux annuel de 0,3 %. Ce taux de croissance est en baisse par rapport à la prévision de novembre, alors que le DPB projetait une croissance de 1,6 % pour le quatrième trimestre.

Le directeur parlementaire du budget, Yves Giroux, attribue principalement ce « ralentissement marqué » à « des interruptions temporaires qui ont touché les secteurs minier, pétrolier, gazier, des véhicules automobiles et du transport ferroviaire ».

Dans son Suivi économique et financer de février, le DPB prévoit maintenant une croissance annuelle réelle du PIB de 1,5 % au premier trimestre de 2020, ce qui est également plus faible que prévu. Ce ralentissement serait dû en partie à la baisse des investissements commerciaux et aux impacts économiques du coronavirus.

Le rapport du DPB prévoit par ailleurs que le déficit budgétaire fédéral pour l’exercice 2019-2020 atteindra 23,5 milliards, soit environ 10 % de plus que prévu en novembre. Cette nouvelle prévision tient compte « des mesures supplémentaires annoncées dans la Mise à jour économique et budgétaire du gouvernement ainsi que d’une augmentation des coûts des services liés aux régimes de pension et à d’autres avantages futurs des employés ».

La prévision de déficit du DPB pour l’exercice 2019-2020 est toutefois inférieure de 3,1 milliards à ce que le ministère des Finances projetait dans sa mise à jour économique et financière de décembre.