(Québec) Les négociations progressent avec New York pour exporter l’énergie d’Hydro-Québec dans cette métropole.

De retour d’une mission effectuée la semaine dernière, le ministre de l’Énergie, Jonatan Julien, a déclaré mercredi que des avancées supplémentaires avaient été effectuées en vue d’un accord.

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Le ministre Jonathan Julien.

Rappelons que cela fait suite à l’intention manifestée au printemps par le maire de New York, Bill de Blasio, de s’approvisionner davantage en hydro-électricité du Québec en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre de sa ville. New York pourrait ainsi signer un contrat pouvant aller jusqu’à 5 térawatts/heure (tWh).

« Il y a des pas de plus qui se font », a indiqué M. Julien à La Presse canadienne à la sortie du conseil des ministres mercredi après-midi.

Ainsi, les discussions progressent pour faire reconnaître l’hydro-électricité du Québec comme une énergie renouvelable et verte. « Cette reconnaissance avance d’un bon pas, ce qui va faire toute une différence », a-t-il poursuivi.

Il a fait savoir que deux jours avant sa visite, le président d’Hydro-Québec, Éric Martel, s’était également rendu à New York.

M. Julien se trouvait dans la métropole dans le cadre de la « Climate Week », ce vaste sommet sur l’environnement coordonné notamment par l’Organisation des Nations unies (ONU).

En mai, le premier ministre François Legault s’était également envolé pour New York en vue de vendre les surplus d’électricité d’Hydro-Québec. Il avait laissé entendre que tout contrat pour vendre ces surplus à un tarif qui est supérieur à zéro cent le kilowatt/heure est avantageux pour la société d’État.

La société d’État québécoise a estimé ses surplus d’énergie à 12,6 TWh pour 2019.