(Washington) Le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab, s’est dit mercredi « ravi » de sa rencontre avec le président américain Donald Trump en vue d’obtenir un nouvel accord commercial entre les deux pays, à moins de 100 jours du Brexit.

« J’étais ravi de rencontrer le président et le vice-président lors de ma première visite à Washington en tant que ministre des Affaires étrangères », a déclaré le chef de la diplomatie britannique dans un communiqué. « Nous apprécions l’ardeur et l’enthousiasme du président pour la relation entre le Royaume-Uni et les États-Unis ».

« Le Royaume-Uni est impatient de travailler avec ses amis américains pour parvenir à un accord de libre-échange bénéfique aux deux pays, et coopérer sur les défis sécuritaires communs auxquels nous faisons face », a-t-il ajouté.

Dominic Raab doit encore s’entretenir avec son homologue américain Mike Pompeo, ainsi qu’avec le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, John Bolton.

La ministre britannique du Commerce international, Elizabeth Truss, elle aussi à Washington, doit également rencontrer des responsables américains.

« Négocier et signer un nouvel accord de libre-échange avec les États-Unis est une de mes principales priorités », a-t-elle déclaré.

« Après avoir jeté les bases, nous accélérons afin que les entreprises puissent profiter aussi vite que possible de cette occasion en or d’augmenter les échanges », a-t-elle ajouté, rappelant que les États-Unis sont le « plus grand partenaire commercial » du Royaume-Uni.

Deux jours après la prise de fonction du premier ministre britannique Boris Johnson le 24 juillet, Donald Trump avait annoncé que Washington et Londres « travaillaient déjà à un accord commercial » post-Brexit. « Je pense que nous pouvons faire trois, quatre à cinq fois plus avec le Royaume-Uni », avait-il affirmé.

En 2018, les États-Unis ont enregistré un excédent commercial de 20 milliards de dollars avec le Royaume-Uni, leur cinquième marché à l’exportation. Les deux pays ont échangé 262 milliards de dollars de biens et services, selon les données du bureau du représentant américain au commerce.