(Washington) Les États-Unis et différents pays, dont la France, s’efforcent de constituer un fonds d’aide de dix milliards de dollars qui serait à disposition des futures autorités vénézuéliennes pour relancer le commerce, a indiqué samedi le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin.

« Nous travaillons pour tenter de créer un fonds de 1O milliards de dollars qui serait à disposition du nouveau gouvernement pour qu’il relance le commerce », a affirmé M. Mnuchin lors d’une conférence de presse au terme de la réunion de printemps du FMI.

Le secrétaire au Trésor avait précisé que l’initiative avait surgi lors d’une réunion jeudi avec les représentants de 19 autres, en marge de la réunion de printemps du FMI à Washington.  

Les pays présents étaient notamment la France, l’Allemagne, le Japon, le Canada, l’Italie, et plusieurs États latino-américains comme le Brésil, le Mexique, le Chili et l’Argentine.

« À chaque fois que je participe à une réunion de ce type, je ne peux pas croire à quel point la situation se dégrade pour les Vénézuéliens », a affirmé M. Mnuchin.

Certains pays présents à la réunion de jeudi à Washington, comme l’Italie ou le Mexique, n’ont pas reconnu le président par intérim Juan Guaidó.

Au cours des réunions de printemps de la Banque et du Fonds à Washington, ces institutions se sont dites prêtes à intervenir pour aider le Venezuela qui affronte une véritable « crise humanitaire », selon les mots du nouveau président de la Banque mondiale David Malpass, mais elles ne peuvent passer immédiatement à l’action faute d’une reconnaissance légitime d’un président.